Dans la série "Opter pour le local", nous laissons trois parties s'exprimer sur la puissance de la reconnaissance dans les campagnes radio. Comment un annonceur, une agence et une maison de production perçoivent-ils la radio et comment évaluent-ils l'importance de la reconnaissance locale ? Dans cet article, Marieken Maes, Client Director de Het Geluidshuis, répond à trois questions pertinentes. 

 "Il semble que dans le domaine du marketing, nous oublions parfois à quel point la radio est écoutée. Tout le monde n'écoute pas de podcasts en voiture ni de Spotify à la maison. La radio jouit d'une portée énorme en déplacement, au travail et autour de nombreuses tables de cuisine. Et elle suscite un fort engagement. Quel autre média parvient à interagir de manière aussi massive avec son public chaque jour ? Nous appelons, demandons des chansons et chantons avec la radio. La radio est présente de manière particulière, auprès d'un large public."

"Certains annonceurs pensent que leur marque ne convient pas à la radio. Parce qu'il s'agit de produits alimentaires, de vêtements, ou parce qu'il s'agit d'une voiture qu'il faut pouvoir voir. Mais avec la bonne création, tout est possible à la radio. Les agences créatives veulent vraiment s'investir dans ce domaine. Justement parce que la production radio est abordable, vous pouvez essayer différentes choses en studio, rechercher ce qui fonctionne le mieux. Et si vous le faites bien et de manière cohérente, vous pouvez également construire votre marque avec la radio. Avec un jingle accrocheur, par exemple, un format radio fort, une ligne de base ou une campagne qui est renforcée auditivement. Nous avons en Belgique de nombreux exemples remarquables de cela : Flair, Bebat, Argenta, Kruidvat, ... Je pense qu'il y a beaucoup de marques qui laissent un énorme potentiel inexploité en ne choisissant pas la radio."

"La reconnaissance se crée en jouant sur les petites choses de la vie - nos petites habitudes, les clichés reconnaissables ou l'humour typiquement flamand." Immoscoop le fait par exemple avec la campagne se déroulant dans une friterie et une boulangerie. Frites et petits pains, cela ne peut pas être plus local.

Il y a quelques années, LDV United a réalisé un spot radio pour Mitsubishi sur un père qui attendait dans la voiture son fils/fille à une fête. Tellement reconnaissable. 

Ou les spots de Devos & Lemmens, avec un accent un peu campinois, mais surtout avec de délicieuses plaisanteries belges un peu nulles.

Travailler avec de la musique belge garantit également un engagement accru. Comme le remake de "Je veux l'amour" de Raymond van het Groenewoud pour Corona Direct. Cette chanson est un patrimoine historique et rend la campagne beaucoup plus forte que n'importe quelle autre chanson de campagne amusante. 

Écoutez également le rap local dans la campagne radio d'Albert Heijn, cela a également un grand facteur 'de chez nous'. 

"Le format radio d'ALDI présente une particularité subtile : bien qu'il soit difficile de préciser exactement ce qui le caractérise, on ressent néanmoins une forte ancrage local. L'amusante contraction 'SPÉCIALDI' est une trouvaille linguistique intéressante, mais les spots publicitaires intègrent bien d'autres éléments qui contribuent à leur donner une sensation authentiquement locale."

Découvrez ce que Dennis Vandewalle de LDV United et Melissa Boeykens de NESPRESSO disent sur la puissance locale.

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